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HemaSphere ; 6:2865-2866, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2032101

ABSTRACT

Background: Initially, the marketing authorization (MA) of EPAG and ROMI was to adult patients (p.) with ITP ≥12 months (m.) and refractory to other treatments (t.), splenectomized or contraindicated to splenectomy. The MA was extended for EPAG in 2019 to p. aged ≥1 year with ITP ≥6 m., refractory to other t. (corticoids (CS), IgIV). In 2017, French national guidelines suggested the use of TPO-RA as an option of t. in 2nd line (L). Aims: The PEPITE study, still ongoing, aims to assess the modalities of use, effectiveness and safety of TPO-RAs in reallife. Methods: Prospective, observational, multicenter study including adult p. who initiated TPO-RA with persistent (pITP) or chronic (cITP) ITP. Inclusions occurred between 12/21/2018 and 07/17/2020. Here's the interim analysis, cut-off date: 03/22/2021. Characteristics at baseline were presented in 114 p. (analyzed pop). Efficacy analysis of TPO-RA was assessed in p. with a platelet count (PLAT) <100 G/L at TPO-RA initiation (efficacy pop 113 p.). Responses were defined as: response (R) = PLAT ≥30 G/L, complete response (CR) = PLAT ≥100 G/L and non-response (NR) = PLAT <30 G/L. Results: 123 p. included through 40 centers by 25 hematologists and 15 internists, and 77 p. were still on TPO-RA at 6 m. At baseline, mean age 62.7 ± 20.1 years, 55% men, 29% with at least 1 cardiovascular risk factor. At diagnosis: median PLAT = 26 G/L [0 to 134 G/L], 31% of p. with bleedings. 97% of p. received at least one L of t. before TPO-RA: CS 96%, IVIG 56%, rituximab 47%, dapsone 18%, hydroxychloroquine 11%, danazol 6% and 7% of p. were splenectomized. Median number L of t. = 2 and 8% of p. had more than 4 L. Median time between diagnosis and TPO-RA initiation was 2.6 years [0.3 to 49.3 years], 33% of p. with pITP (n=21 with ITP 3 -<6 months, n=16 with ITP 6 - <12 months) and 67% with cITP. At TPO-RA initiation: 9% of p. were on CS and 48% p. had PLAT <30 G/L (median PLAT = 30 G/L), 95 p. (83%) received EPAG and 19 p. (17%) ROMI. For the 77 p. still on TPO-RA at 6 m., R rate = 97% and CR = 60%. Within 6 m., 10 p. had permanently (perm.) discontinued TPO-RA, main causes were therapeutic effect deemed sufficient (TEDS) for 6 p. and NR for 2 p. For the 27 p. still treated with TPO-RA at 18 m., R rate = 93% and CR = 48%. Within 18 m., 12 p. had perm. stopped TPO-RA, including 7 p. for TEDS and 1 p. NR. P. initiated TPO-RA with ITP 3 -<6 months (N = 21), 9 (43%) p. were still on TPO-RA at 6 months, 5 (56%) in CR. Over the entire follow-up, 24p. (21%) perm. discontinued TPO-RA, main causes were TEDS for 9 p., adverse event (AE) for 5 p. and absence of R for 4 p. Of the 105 p. treated with EPAG at least once, 62 (59%) experienced at least one AE, and 26 SAE occurred in 17 p. The most common AEs were respectively 6% for headache and 3% for SARS-CoV-2 infections, diarrhea, asthenia, insomnia, arthralgia and alopecia. Of the 40 p. treated with ROMI at least once, 19 (48%) experienced at least one AE and 17 SAEs occurred in 10 p. The most common AEs: SARS-CoV-2 infections (5%) and arthralgias (5%). No deaths related to TPO-RA was reported. Summary/Conclusion: Preliminary data from the PEPITE study show that TPO-RA are prescribed in early ITP, including 33% with pITP (18% with ITP 3-<6 m.) and are used in 7% of cases after splenectomy. At 6 m. R on t. was 97% and CR on t. was 60%. Within 6 m., 6 p. had perm. stopped TPO-RA due to TEDS. The real-life effectiveness and safety data for EPAG and ROMI are consistent with data reported in extension studies, with the specificity of occurrence of SARS-CoV-2. The final analysis is scheduled after 24 m.

2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A69-A70, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900143

ABSTRACT

La pandémie de COVID-19, qui sévit depuis début 2020, a eu un impact majeur sur les organisations hospitalières comme sur le recours aux soins de ville, en particulier lors des périodes de confinement. Les conséquences de cette crise sur la prise en charge des patients non-COVID sont encore mal évaluées. Selon l'European Cancer Organisation, 1 million de cas de cancer n'auraient pas été diagnostiqués durant cette période. Le retentissement de la pandémie sur les patients atteints de maladies systémiques dysimmunitaires a été largement étudié concernant le risque de forme grave de COVID-19, le vécu des patients et leur suivi médical. En revanche, l'impact de la pandémie sur la prise en charge initiale – notamment diagnostique – des patients atteints de vascularite à ANCA n'est pas documenté. L'objectif de cette étude était de comparer l'incidence, les parcours diagnostiques, la présentation clinique initiale et le devenir à 6 mois des patients présentant une VAA de type PAM ou GPA ANCA positive diagnostiquée avant (01/2010–01/2020) ou lors de la pandémie de COVID-19 (02/2020–12/2021). Étude rétrospective des patients prise en charge au CHU de Nantes du 01/01/2010 au 31/12/21 pour une GPA ou une MPA, séropositive (anti-MPO ou anti-PR3+) nouvellement diagnostiquée. Les cas diagnostiqués avant février 2020 (période contrôle) ont été comparés aux cas diagnostiqués durant la pandémie. Les patients ont été identifiés à partir d'un requetage du laboratoire d'immunologie du CHU. Les maladies ont été classées nosologiquement (GPA vs MPA) selon l'algorithme EMA. Le score FFS a été utilisé dans sa version révisée en 2009 et le BVAS selon la version 3. Le DFG a été estimé (eDFG) avec la formule CKD-EPI. Entre 2010 et 2021, 169 nouvelles GPA ou MPA séropositives ont été prises en charge dans les services de médecine interne et/ou de néphrologie, dont 20 depuis février 2020. L'âge médian était de 70 ans. Le nombre de nouveaux cas mensuel n'était pas significativement différent entre les 2 périodes (p = 0,44). La proportion de GPA (57 %) et d'anti-PR3 (43 %) n'était pas différente. La durée des symptômes ne semblait pas différente entre les 2 périodes, de même que les voies de recours pré-hospitalier. Avant la pandémie 50 % des patients étaient pris en charge d'emblée au CHU en milieu spécialisée (25 % en médecine interne, 25 % en néphrologie). Lors de la pandémie cette proportion globale était comparable (55 %), mais seulement 5 % des patients étaient pris en charge en médecine interne. De façon globale, on observait depuis la pandémie une fréquence plus importante d'atteinte graves : rénale (hématurie : 90 % vs 65 %, p = 0,02 ;eDFG < 30 mL/min/1,73 m2 : 75 % vs 48 %, p = 0,03), orbitaire (10 % vs 0,6 %, p = 0,02), myocardique (15 % vs 2 %, p = 0,02) ou cérébrale (15 % vs 1 %, p = 0,01). Il n'y avait pas de différence concernant l'hémorragie alvéolaire ni l'atteinte neurologique périphérique. Le score FFS révisé moyen était de 1,3 lors de la pandémie, contre 0,8 auparavant (p = 0,02). La proportion de patients présentant au moins 1 item rénal, digestif ou cardiaque du FFS modifié était de 85 % depuis la pandémie, contre 56 % auparavant (p = 0,01). L'augmentation du score BVAS n'était pas significative (19,5 vs 16, p = 0,14). La fréquence du recours aux immunosuppresseurs (82 %) ou aux échanges plasmatiques (10 %) était inchangée. Les patients diagnostiqués lors de la pandémie ont plus souvent reçu des bolus de méthylprednisolone (95 % vs 65 %). Les données à 6 mois, encore partielles, semblent montrer une fréquence accrue de séquelles rénales (eDFG < 60 mL/min/1,73 m2 : 83 % vs 52 %, p = 0,02). Depuis la pandémie de COVID-19, les GPA ou MPA nouvellement diagnostiquées prises en charge au CHU de Nantes semblent être plus sévères, avec un impact clinique persistant à 6 mois sur le plan rénal. L'existence d'un biais de recrutement ne peut être totalement exclue, malgré une incidence et des par ours pré-hospitaliers qui ne semblent pas s'être modifié. Des études en population sont nécessaires afin de confirmer ces résultats. Ils suggèrent que le confinement, les déprogrammations et la conversion d'unités de médecine interne en unités COVID-19 ont pu avoir un impact néfaste sur les patients atteints de VAA non diagnostiquée. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

3.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A312-A313, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531765

ABSTRACT

Introduction Initialement, l’indication pour EPAG et ROMI concernait les patients adultes splénectomisés ou contre-indiqués à la splénectomie, présentant un PTI ≥12 mois, et réfractaires aux autres traitements. L’AMM a été étendue pour EPAG en 2019 aux patients ≥1 an, présentant un PTI ≥6 mois, et réfractaires aux autres traitements (corticoïdes, immunoglobulines). Le PNDS 2017 suggère que l’utilisation des ARTPO peut s’envisager dès la 2e ligne de traitement. L’étude PEPITE, toujours en cours, a pour objectif d’évaluer l’utilisation en vie réelle des ARTPO dans le PTI de l’adulte en France. Patients et méthodes Etude prospective, observationnelle, multicentrique incluant des patients ayant initié un ARTPO pour un PTI persistant (PTIp) ou chronique (PTIc). La période d’inclusion était du 21/12/2018 au 17/07/2020, avec des données collectées jusqu’à 24 mois de suivi. Cet présente les données de l’analyse intermédiaire, avec une date du cut-off au 22/03/2021. L’analyse de l’efficacité des ARTPO a été réalisée uniquement chez les patients avec un taux de plaquettes (PLAQ)<100G/L à l’initiation. La réponse était définie comme suivant: réponse (R)=PLAQ ≥ 30G/L, réponse complète (RC)=PLAQ ≥ 100G/L et non-réponse (NR)=PLAQ<30G/L. Résultats 123 patients ont été inclus dans 40 centres, 25 hématologues et 15 médecins internistes. La population analysée incluait 114 patients et la population d’efficacité de 113 patients. À l’inclusion, l’âge moyen était de 62,7 ans±20,1 ans, 55 % d’hommes et 29 % avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire. Au diagnostic le taux de PLAQ médian était de 26 G/L [0 à 134 G/L] et 31 % des patients présentaient un syndrome hémorragique. 97 % des patients avaient reçu au moins 1 L de traitement avant ARTPO: corticoïdes 96 %, IgIV 56 %, rituximab 47 %, dapsone 18 %, hydroxychloroquine 11 %, danazol 6 % et 7 % des patients étaient splénectomisés. Le nombre médian de L de traitement était de 2 et 8 % des patients avaient eu plus de 4 L. Le délai médian entre le diagnostic et l’initiation de l’ARTPO était de 2,6 ans [0,3 à 49,3 ans]. Sur les 113 patients, 33 % des patients avaient un PTIp (n=21 avec un PTI 3–<6 mois, n=16 avec un PTI 6–<12 mois) et 67 % un PTIc. A l’instauration de l’ARTPO, 9 % des patients avaient un traitement concomitant par corticoïdes et 48 % des patients avaient un taux de PLAQ<30 G/L. 95 patients (83 %) ont reçu de l’EPAG et 19 patients (17 %) du ROMI. L’analyse d’efficacité était sur 113 patients avec PLAQ <100 G/L. Pour les 77 patients toujours sous traitement à 6 mois, le taux de R=97 % et RC=60 %. Avant 6 mois de suivi, 10 patients avaient définitivement arrêté l’ARTPO, dont 6 pour une réponse maintenue sans traitement et 2 pour NR. Pour les 27 patients toujours sous traitement à 18 mois, le taux de R=93 % et RC =48 %. Avant 18 mois de suivi, 12 patients avaient définitivement arrêté l’ARTPO, dont 7 pour une réponse maintenue sans traitement et 1 pour NR. Tous les patients ayant un ARTPO avec un PTI 3–<6 mois d’évolution (n=9) et toujours traités à 6 mois, le taux de R=100 % et RC=56 %. Sur l’ensemble du suivi, 24 patients (21 %) ont interrompu définitivement l’ARTPO. Les causes principales d’arrêt définitif étaient: réponse maintenue sans traitement (n=9), évènement indésirable (EI) (n=5) et NR (n=4). Les données de tolérance étaient analysées sur l’ensemble de la population (n=123). Sur les 105 patients traités par EPAG, 62 (59 %) ont présenté au moins un EI, et 17 patients ont présenté 26 EI sévères. Les EIs les plus fréquents: céphalées (6 %), infections par le SARS-CoV-2 (3 %), diarrhée (3 %), asthénie (3 %), insomnie (3 %), arthralgie (3 %) et alopécie (3 %). Sur les 40 patients traités par ROMI, 19 (48 %) ont présenté au moins un EI et 10 patients ont présenté 17 EI sévères. Les EIs les plus fréquents: infections par SARS-CoV-2 (5 %) et arthralgies (5 %). Aucun décès relié aux traitements par ARTPO n’a été déclaré. Conclusion Les données préliminaires de l’étude PEPITE indiquent que les ARTPO sont prescrits de plus en plus tôt dans le PTI de l’adulte dont 33 % dans le PTIp (18 % avant 6 mois) et sont utilisés dans 7 % des cas après splénectomie. À 6 mois, la R était de 97 % et la RC était de 60 %. Avant 6 mois, 6 patients avaient définitivement arrêté l’ARTPO pour réponse maintenue sans traitement. Les données d’efficacité et de tolérance en vie réelle d’EPAG et de ROMI sont conformes aux données préalablement rapportées des études d’extension avec comme particularité les infections à SARS-COV2. L’analyse finale est prévue après 24 mois de suivi.

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